Les symptômes
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Mieux vivre avec
la maladie

On ne guérit pas de l’endométriose, on vit avec et on cherche l’équilibre parfait qui mène à la rémission.

On parle de rémission lorsqu’une affection cède du terrain et que l’état du patient s’améliore temporairement. Si tous les signes de la maladie ont disparu, on considère qu’il s’agit d’une rémission complète. Cependant, cela ne signifie pas toujours que l’endométriose a été totalement éliminée. Mais qu’elle sommeille. Et elle peut sommeiller plus ou moins longtemps, parfois définitivement.

La complexité de cette maladie s’exprime différemment selon chacune. Il n’existe donc pas de parcours de soin a priori ce qui entraîne une charge mentale conséquente. Mais la bonne nouvelle est que vous pouvez apprendre à cohabiter et vivre en paix avec l’endométriose ! Et pour accéder à cette rémission vous devez avant tout prendre soin de vous.

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On ne guérit
pas, mais on
apprend à
vivre avec.

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Endométriose mon amour

On ne guérit pas de l’endométriose, on vit avec et on cherche l’équilibre parfait qui mène à la rémission.

On parle de rémission lorsqu’une affection cède du terrain et que l’état du patient s’améliore temporairement. Si tous les signes de la maladie ont disparu, on considère qu’il s’agit d’une rémission complète. Cependant, cela ne signifie pas toujours que l’endométriose a été totalement éliminée. Mais qu’elle sommeille. Et elle peut sommeiller plus ou moins longtemps, parfois définitivement.

La complexité de cette maladie s’exprime différemment selon chacune. Il n’existe donc pas de parcours de soin a priori ce qui entraîne une charge mentale conséquente. Mais la bonne nouvelle est que vous pouvez apprendre à cohabiter et vivre en paix avec l’endométriose ! Et pour accéder à cette rémission vous devez avant tout prendre soin de vous.

Les traitements

Il n’existe pas de traitement dédié à l’endométriose. La prise en charge se fait au cas par cas, en fonction des symptômes et de votre âge. On n’abordera pas forcément son endométriose de la même manière à 17 ans, qu’à 30 ou 40 ans.

La pluridisciplinarité de la prise en charge est la clé pour trouver un juste équilibre entre médecine conventionnelle et solutions thérapeutiques alternatives. Connaître son corps et adopter une hygiène de vie qui correspond à ses besoins est la meilleure solution pour gérer l’endométriose sur le long terme.

Notre objectif ici, est de vous fournir la liste la plus exhaustive possible des traitements qui peuvent vous soulager et vous permettre de vivre au quotidien avec cette maladie.

L’hormonothérapie

Ces traitements hormonaux consistent à empêcher la survenue des règles : on appelle ça la "mise en aménorrhée" (absence de menstruations chez une femme en âge de procréer). Cette absence de règles est induite par la prise continue d’hormones oestro-progestative ou progestative.

Ces traitements réduisent les douleurs liées à la réponse hormonale des lésions d’endométriose et peuvent permettre de stabiliser les lésions, voire de diminuer légèrement leur volume. Ainsi, la pilule en continu ou la pose d’un stérilet libérant des hormones permettent à certaines femmes de ne plus souffrir et de vivre normalement.

Toutefois, ces traitements hormonaux ne permettent pas d’éliminer totalement les lésions. Chaque femme réagit différemment et plus ou moins bien aux traitements hormonaux. Chacune doit donc trouver la pilule qui lui correspond.

La ménopause artificielle

Des cures plus ou moins longues de ménopauses artificielles sont prescrites (injections d’analogues de la GN-Rh). Elles permettent de supprimer l’ovulation en agissant directement sur les voies hormonales au niveau de l’hypophyse.

Les effets secondaires de la ménopause peuvent être le revers de la médaille : douleurs osseuses, bouffées de chaleur, sécheresse de la peau, trouble de l’humeur. Une “add back therapy” sera mise en place pour y pallier. Cela consiste à réintroduire un peu d’œstrogène, sous contrôle médical, pour éviter une privation trop brutale pour l’organisme.

La chirurgie

La chirurgie n’est pas systématique et n’est conseillée qu’en dernier recours, lorsque les autres traitements ne font pas/plus d’effets sur des douleurs invalidantes ou en cas de désir de grossesse. Elle doit être la plus complète possible avec une exérèse des lésions endométriosiques (extraction des nodules) afin d’éviter une potentielle récidive et un re-développement de la maladie.

Cette chirurgie est complexe, surtout si des lésions sont implantées sur des organes fonctionnels (vessie, rectum, colon, …). Elle doit donc être menée par des chirurgiens experts de l’endométriose car la multiplication des chirurgies peut se révéler contre-productive pour les personnes atteintes d’endométriose. Idéalement, il ne faudrait opérer qu’une fois...

Les traitements
hormonaux

Effets secondaires, refus de prendre des hormones, motivations écologiques... Depuis quelques années le débat sur les risques liés à ces traitements revient sur le devant de la scène.

Face à l’endométriose, les médecins prescrivent souvent la pilule sans forcément aborder les autres alternatives. Ce peut être un choix judicieux et adapté pour certaines, mais il en existe d’autres.

Le traitement de la douleur

Le médecin spécialiste de la douleur est un algologue. Grâce à l’éventail de possibilités qu’il a à sa disposition, il vous prescrit l’approche la plus adaptée pour traiter les causes de la douleur.

Différents centres de la douleur existent en France, pour accompagner les femmes dans cette gestion quotidienne. Des médecins de différentes disciplines construisent un protocole sur-mesure adapté à vos douleurs.

Retrouvez ici la liste des centres spécialisés Les centres spécialisés

Les thérapies alternatives

De nombreuses thérapies alternatives existent et peuvent être utilisées seules ou en complément des traitements conventionnels. Certaines femmes choisiront de traiter leur endométriose uniquement via ces méthodes.

Vous êtes libre de choisir ce qui vous correspond le mieux ! Le corps médical peut parfois être sceptique quant à un traitement "naturel" de l’endométriose mais cette maladie fait de vous, bien souvent, une patiente experte : vous connaissez votre corps, ses mécanismes et vous savez ce qui est le mieux pour vous.

Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas s’entourer d’une équipe pluridisciplinaire en qui vous avez confiance et qui vous oriente, cela signifie que vous avez le dernier mot et qu’il faut vous faire confiance.

L’alimentation anti-inflammatoire

Les troubles digestifs sont l’un des symptômes les plus fréquents de l’endométriose. Dus aux lésions directes ou proches du côlon et/ou du rectum mais également à l’inflammation chronique globale. Outre l’apaisement des douleurs digestives, une alimentation adaptée peut agir sur l’ensemble de la douleur. En réduisant une partie de l’inflammation dans le corps, elle favorise une meilleure régulation hormonale et peut calmer l’ensemble des symptômes, dont les douleurs pelviennes chroniques.

Adopter une alimentation anti-inflammatoire peut sembler contraignant et complexe à mettre en place. On ne sait pas forcément par où commencer. Il est judicieux d’être accompagnée dans ce procédé. Un naturopathe, un nutrithérapeuthe ou un nutritionniste peuvent vous y aider.

De grandes règles régissent ce principe alimentaire, mais à nouveau, les sensibilités ne seront pas les mêmes pour chaque femme. Trouver la formule idéale, les aliments à bannir ou au contraire à privilégier, peuvent prendre du temps. Mais c’est un levier puissant pour tendre vers un bien-être quotidien !

L’alimentation anti-endométriose

Fabien Piasco

Découvrir

Kinésithérapie, ostéopathie et fasciathérapie

Ces différentes disciplines relancent la circulation sanguine et lèvent les tensions ligamentaires. Grâce à une manipulation douce concentrée sur la région du bassin, la technique redonne de la mobilité aux tissus internes. Elle agit ainsi sur le système digestif, vaginal, utérin et même les lombaires. Or, dans le cadre d’une endométriose, la mobilité des tissus est la clé pour limiter les douleurs. Les adhérences dues aux lésions et à la crispation de cette zone maltraitée finissent par rendre ces parties du corps immobile.

La mésothérapie et l’acupuncture

L’objectif de l’acupuncture sera d’activer la circulation de l’énergie et du sang afin que tout circule librement dans le pelvis. La mésothérapie repose sur le même principe que l’acupuncture, à la seule différence que le praticien pique la zone douloureuse et non le corps en entier. Chez les patientes atteintes d’endométriose, on se concentre sur la région du bassin. Le cerveau sécrète alors des endorphines, des substances anti-douleurs qui permettent de libérer les tensions accumulées et de détendre les zones du corps crispées par la douleur.

Le sport

Le sport est vivement encouragé en cas d’endométriose. Mais parfois, les douleurs et la fatigue ne permettent pas de pratiquer comme on le souhaiterait. Chacune doit trouver une pratique qui lui fera du bien et luttera, à nouveau, contre l’immobilité.

Il est reconnu que le cardio à haute intensité peut nuire aux lésions et accroitre l’inflammation.

C’est une des raisons pour lesquelles le yoga et le pilate, entre autres disciplines sportives “douces”, sont souvent recommandées : étirements, travail des muscles en douceur, ouverture du bassin, détente physique et mentale font partie des bienfaits. La pratique régulière de ces sports a prouvé ses bienfaits sur les endométriosiques et participe au bien-être global.

Les cures thermales gynécologiques

Une cure thermale est un acte médical qui permet de traiter une pathologie grâce à un parcours de soins ciblé, encadré par des professionnels de santé. C’est un moyen alternatif à la prise de médicaments, pour soigner l’endométriose. En effet, l’eau thermale est riche en soufre ce qui permet la cicatrisation des plaies causées par l’inflammation de l’endomètre et soulage les douleurs que la maladie provoque.

La gynécologie est l’une des 12 orientations thérapeutiques thermales reconnues par la Sécurité sociale.